Free Access
Issue
Ann. For. Sci.
Volume 49, Number 1, 1992
Page(s) 17 - 24
DOI https://doi.org/10.1051/forest:19920102
Ann. For. Sci. 49 (1992) 17-24
DOI: 10.1051/forest:19920102

Transpiration and stomatal conductance of two rain forest species growing in plantations (Simarouba amara and Goupia glabra) in French Guyana

A Graniera, R Hucb and F Colina

a  INRA, Centre de Nancy, Champenoux F54280 Seichamps
b  INRA, Centre Antilles-Guyane, BP 709, F97387 Kourou, Guyana, France

Abstract - Water relations of 2 tree species from the tropical rain forest of French Guyana were studied in young plantations of Simarouba amara and Goupia glabra. Experiments took place in 1988 and 1989. Sap flow was recorded continuously for several months including a dry season. On bright days, sap flux densities (eg sap flow per unit of conducting area) exhibited high values of ≈ 3.5 to 4.0 kg.dm-2.h-1. Total sap flow differed from one tree to another depending on individual sapwood areas. In spite of the increase of global radiation and of the vapour pressure deficit, sap flow remained constant for Simarouba and even decreased for Goupia between 10:00 and 15:00 h as a consequence of stomatal closure. Sap flow measurements allowed the calculation of stand transpiration, which for bright days represented only 50% of Penman potential evapotranspiration (PET). This low transpiration level was explained by incomplete canopy closure and hence a low LAI of the plots. Canopy conductances were calculated from the Penman-Monteith equation. They demonstrated the inhibiting effect of vapour pressure deficits > 4 hPa. These results confirm those of Huc and Guehl (1989), that for tropical rain forest species, transpiration may be limited by stomatal closure notwithstanding a high annual rainfall.


Résumé - Transpiration et conductance stomatique de deux espèces tropicales humides en plantation (Slmarouba amara et Goupla glabra) en Guyane française. Le fonctionnement hydrique de 2 espèces de la forêt tropicale humide a été étudié en Guyane française dans des jeunes plantations. Ces études ont porté sur le Simarouba (Simarouba amara) en 1988 et 1989, puis sur le Goupi (Goupia glabra) en 1989. Le flux de sève brute a été mesuré en continu sur plusieurs arbres de chaque espèce pendant une période de plusieurs mois, incluant une saison sèche. Lors des journées ensoleillées, on a pu mettre en évidence, au sein de chaque espèce, une évolution des densités de flux (flux par unité de surface de bois d'aubier) similaire chez les différents arbres. Les densités de flux ont atteint des valeurs élevées, de l'ordre de 3,5 à 4,0 kg.dm-2.h-1. Les flux totaux étaient par contre différents, puisqu'en relation directe avec la dimension des arbres mesurés. Malgré l'augmentation du rayonnement global et celle du déficit de saturation de l'air dans la journée, les flux de sève restaient stables (Simarouba), voire diminuaient (Goupia) dans la journée, pendant les heures chaudes, en relation avec une importante régulation stomatique. Les mesures de flux de sève ont permis d'évaluer la transpiration des placeaux, ne représentant environ que 50% de l'ETP Penman pour les belles journées. Ce faible pourcentage a été rapproché du faible indice foliaire de ces jeunes plantations non encore fermées. Un calcul des conductances de couvert a été réalisé à partir de la formule de Penman-Monteith, en assimilant les flux de sève à la transpiration. Les valeurs de conductance ainsi obtenues ont montré un effet négatif important de la sécheresse de l'air, dès que le déficit de saturation dépassait 4 hPa. Les comportements ainsi mis en évidence confirment, après les résultats de Huc et Guehl (1989) que chez ces espèces, une fermeture stomatique peut intervenir, malgré une pluviométrie annuelle élevée.


Key words: transpiration / sap flow / stomatal conductance / air humidity / tropical species / canopy conductance

Mots clés : transpiration / flux de sève / conductance stomatique / humidité de l'air / espèces tropicales / conductance du couvert