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Issue
Ann. For. Sci.
Volume 56, Number 1, 1999
Page(s) 19 - 26
DOI https://doi.org/10.1051/forest:19990103
Ann. For. Sci. 56 (1999) 19-26
DOI: 10.1051/forest:19990103

Effects of three fungal pathogens on water relations, chlorophyll fluorescence and growth of Quercus suber L

Jordi Luquea, Moshe Cohenb, Robert Savéb, Carmen Biela and Isabel F. Álvareza

a  Departament de Patologia Vegetal, Institut de Recerca i Tecnologia Agroalimentàries (IRTA), Centre de Cabrils, Ctra de Cabrils s/n, 08348 Cabrils, Barcelona, Spain
b  Departament de Tecnologia Horticola, Institut de Recerca i Tecnologia Agroalimentàries (IRTA), Centre de Cabrils, Ctra de Cabrils s/n, 08348 Cabrils, Barcelona, Spain

Abstract - Some physiological and growth parameters were studied in cork oak plants inoculated with three pathogenic fungi (Botryosphaeria stevensii, Hypoxylon mediterraneum and Phytophthora cinnamomi) in order to understand the effects of the fungal infection. All inoculated fungi induced the reduction of daily stem growth, stomatal conductance, air-leaf temperature and photochemical efficiency. The more aggressive pathogens, B. stevensii and P. cinnamomi, induced the sharpest decline in all growth and physiological parameters. A sudden decline of all variables was caused by B. stevensii within 6 days after inoculation, followed by a temporary increase in maximum daily shrinkage coinciding with wilting of the plants. The plants inoculated with P. cinnamomi underwent a more gradual decrease in all parameters, whereas H. mediterraneum induced a slight but still significant reduction only in stem growth and shrinkage. Linear variable displacement transducers (LVDT) proved to be a suitable tool to measure some effects of the pathogenesis. (© Inra/Elsevier, Paris.)


Résumé - Effets de trois pathogènes fongiques sur les relations hydriques, la fluorescence de la chlorophylle et la croissance de Quercus suber L. Les effets liés à l'infection par trois champignons pathogènes (Botryosphaeria stevensii, Hypoxylon mediterraneum et Phytophthora cinnamomi) sur des plantes de chêne-liège ont été étudiés à partir des paramètres physiologiques et de la croissance. La réduction de la croissance journalière de la tige, la conductance stomatique, l'écart entre la température ambiante et celle de la feuille ainsi que l'efficience photochimique, ont fourni une réponse similaire pour tous les pathogènes en liaison avec leur virulence. C'est en réponse aux deux plus agressifs, B. stevensii et P. cinnamomi, que l'on a enregistré les plus fortes réductions de croissance et des paramètres physiologiques. Une chute rapide des valeurs de tous ces paramètres causée par B. stevensii a été enregistrée durant les 6 j suivant l'inoculation, accompagnée d'une augmentation des amplitudes de contractions maximales journalières (7-14 j après inoculation) au moment où les plantes commencent à dépérir. Les effets sur l'ensemble des paramètres étaient moins marqués pour les plantes inoculés avec P. cinnamomi. Enfin pour Hypoxylon mediterraneum, une réduction plus faible mais toujours significative, a été observée uniquement pour la croissance et pour les amplitudes de contractions des tiges. Les capteurs de déplacement linéaire (LVDT) ont démontré leur efficacité en tant qu'outil pour mesurer certains effets de la pathogènéité. (© Inra/Elsevier, Paris.)


Key words: Botryosphaeria stevensii / Hypoxylon mediterraneum / Phytophthora cinnamomi / pathogenic effect / hydric stress / LVDT

Mots clés : Botryosphaeria stevensii / Hypoxylon mediterraneum / Phytophthora cinnamomi / effet pathogène / stress hydrique / capteur LVDT