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Ann. For. Sci.
Volume 56, Number 6, 1999
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Page(s) | 485 - 492 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/forest:19990605 |
DOI: 10.1051/forest:19990605
Résistance du mélèze hybride inoculé par Lachnellula willkommii
Gilberte Sylvestre-Guinota, Luc E. Pâquesb and Claude Delatouraa Laboratoire de pathologie forestière, Inra, centre de Nancy, 54280 Champenoux, France
b Station d'amélioration des arbres forestiers, Inra, centre d'Orléans, 45160 Ardon, France
Abstract - Hybrid larch resistance to Lachnellula willkommi. Two-hundred-and-eighty-three clones of hybrid larch (L. x eurolepis and L. x leptoeuropaea) selected out of 14 full-sib families were inoculated with a pathogenic isolate of L. willkommii during the spring 1990. Each clone was comprised of three grafted ramets, 3-4 years old. Each clone received 15 inoculations. Each inoculation consisted of a piece of colonized sorghum straw introduced into a 1-mm-diameter hole drilled in 2-year-old twigs. A first phase of infection developed and resulted in an infection rate of 27.9 % after 18 months. A majority of the experimented clones (80-90 %) was receptive and a broad clonal variability was observed for all symptoms. Neither the origin (Alpine versus Sudetan) of the European larch genitors in the crossings nor the sense of the crossings (L. x eurolepis versus L. x leptoeuropaea) seem to influence susceptibility. After 39 months, nearly all infected sites had healed, and the final infection rate was 2.2 %. The very low susceptibility of hybrid larch to L. willkommii canker is confirmed experimentally. Host vigour may contribute to resistance. The role of the Japanese larch parent in the transmission of resistance is suggested but should be thoroughly examined. (© Inra/Elsevier, Paris.)
Résumé - 283 clones de mélèze hybride (Larix x eurolepis et L. x leptoeuropaea) issus de 14 familles de plein-frères ont été inoculés avec un isolat agressif de L. willkommii au printemps 1990. Chaque clone était représenté par trois ramets greffés âgés de 3-4 ans et a reçu 15 inoculations. L'inoculum était constitué de pailles de sorgho colonisées, introduites dans un trou de 1 mm de diamètre infligé à des rameaux de 2 ans. Une première phase d'installation du parasite dans les tissus a conduit à un taux d'infection de 27,9 % au bout de 18 mois. La grande majorité des clones (80-90 %) étaient réceptifs et une forte variabilité clonale était observée pour tous les symptômes. Aucune influence, ni du sens du croisement (L. x eurolepis vs L. x leptoeuropaea), ni de l'origine des parents de mélèze d'Europe (Alpin vs Sudètes) n'a pu être mise en évidence. Au bout de 39 mois, presque toutes les lésions étaient cicatrisées, le taux d'infection résiduel étant de 2,2 %. La très faible sensibilité du mélèze hybride au L. willkommii est ainsi confirmée par voie expérimentale. La vigueur de l'hôte contribue probablement à cette résistance. La transmission de cette résistance par le parent japonais est suggérée mais elle mériterait d'être vérifiée. (© Inra/Elsevier, Paris.)
Key words: Larix x eurolepis / Larix x leptoeuropaea / hybrid larch / Lachnellula willkommii / inoculation / resistance / clone
Mots clés : Larix x eurolepis / Larix x leptoeuropaea / mélèze hybride / Lachnellula willkommii / inoculation / résistance / clone