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Issue
Ann. For. Sci.
Volume 63, Number 5, July-August 2006
Page(s) 485 - 491
DOI https://doi.org/10.1051/forest:2006029
Published online 19 July 2006
Ann. For. Sci. 63 (2006) 485-491
DOI: 10.1051/forest:2006029

Population genetics of Norway spruce (Picea abies Karst.) at regional scale: sensitivity of different microsatellite motif classes in detecting differentiation

Ivan Scottia, b, Gianpaolo Pagliaa, Federica Magnia and Michele Morgantea

a  Dipartimento di Scienze Agrarie ed Ambientali, Università di Udine, Via delle Scienze 208, 33100 Udine, Italy
b  Current address: INRA, UMR ECOFOG, Campus agronomique, BP 709, 97387 Kourou Cedex, French Guiana

(Received 28 February 2005; accepted 27 March 2006 ; published online 19 July 2006)

Abstract - Four populations of Norway spruce (Picea abies Karst.) were screened using nine nuclear microsatellite markers (three trinucleotides and six dinucleotides) and four chloroplast markers (all mononucleotides). Marker classes were compared for their variability, mutation rate and ability to detect differentiation between stands. Dinucleotide markers proved to be the most variable group and chloroplast stretches the least variable, with differences in mutation rate between the former and the latter spanning over two orders of magnitude. Variability correlated to the number of repeats but not to the absolute length of the microsatellite region. The different marker classes were combined with two different measures of genetic distance in order to investigate the performance of markers and evolutionary models for the study of genetic variation in natural populations of Norway spruce. Weir and Cockeram's F$_{\rm ST}$ generally performed better in this clear-cut, four-population model study. Chloroplast haplotypes turned out to be the most sensitive marker system, being able to differentiate populations and to detect differences in genetic variability between sub-regions.


Résumé - Génétique des populations d'épicéa (Picea abies Karst.) à l'échelle régionale : sensibilité de différent motifs microsatellites dans la détection de la différenciation. Quatre populations d'épicéa (Picea abies Karst.) ont été analysées avec neuf marqueurs microsatellite nucléaires (trois trinucléotidiques et six dinucléotidiques) et quatre marqueurs chloroplastiques (tous mononucléotidiques). La variabilité, le taux de mutation et la performance dans la détection de la différentiation entre sites de ces classes de marqueurs ont été comparées. Les marqueurs dinucléotidiques ont montré la plus forte variabilité, et les marqueurs chloroplastiques la plus faible, avec une différence en taux de mutation d'un facteur cent entre les deux classes. La variabilité est corrélé avec le nombre de répétions mais n`est pas corrélé avec la taille de la répétition. Les différentes classes des marqueurs ont été combinées avec deux mesures de distance génétique pour analyser les effets du choix du marqueur et du model évolutif sur l'étude de la variabilité génétique des populations naturelles d'épicéa. Le F$_{\rm ST}$ de Weir et Cockeram a produit en général les meilleurs résultats dans cette simple étude sur quatre populations. Les haplotypes chloroplastiques ont montré la plus grande efficacité, permettant de distinguer les régions et les populations à l'intérieur des régions.


Key words: conifers / SSR / divergence / statistical testing / genetic distance

Mots clés : conifères / SSR / divergence / test statistique / distance génétique

Corresponding author: ivan.scotti@kourou.cirad.fr

© INRA, EDP Sciences 2006