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Ann. For. Sci.
Volume 58, Number 5, July 2001
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Page(s) | 583 - 592 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/forest:2001147 |
Ann. For. Sci. 58 (2001) 583-592
Evolution of the epicormic potential on 17-year-old Quercus petraea trees: first results
Florence Fontainea, Francis Colina, Pascal Jarretb and Jean-Louis Druelleca Institut National de la Recherche Agronomique de Champenoux (INRA), Unité de croissance, production et qualité du bois, 54280 Champenoux, France
b Office National des Forêts (ONF), Stir Ouest d'Orléans, Parc Technologique Orléans-Charbonnière, 45760 Boigny-sur-Bionne, France
c Université de Reims Champagne-Ardenne, UFR Sciences, Laboratoire de Biologie et Physiologie Végétales, Moulin de la Housse, BP 1039, 51687 Reims Cedex 2, France
Abstract
The epicormic potential was represented by the number of visible epicormic buds (primary and secondary)
present at a given time and on a given length of stem. Data were collected from sixty-six 4-year-old
annual shoots on 17-year-old Quercus petraea with 3 stand densities. We estimated the epicormic
potential in 1997 and then followed its evolution over the next 2 years. Preliminary results showed that
the epicormic potential decreased from 1997 to 1999, independently to the stand density. The loss of
epicormic buds (death or development into shoots) was not compensated by the production of new epicormic
buds. Furthermore, we report that the composition of the epicormic potential was unchanged for these 2
years: one third were primary epicormic buds and two thirds were secondary epicormic buds. Secondary
epicormic buds were mainly found as individual and located at the base of branches. No formations of large
clusters of epicormic buds were observed.
Résumé
Évolution du potentiel épicormique sur des chênes sessiles âgés de 17 ans : premiers résultats.
Le potentiel épicormique est représenté par le nombre de bourgeons épicormiques visibles (primaires et
secondaires) présents à un moment donné sur une unité de longueur définie. Les données ont été collectées
sur la pousse annuelle âgée de 4 ans de 66 chênes sessiles âgés de 17 ans répartis dans 3 densités de
culture. Nous avons évalué le potentiel épicormique en 1997 puis nous avons suivi son évolution les 2
années suivantes. Les premiers résultats ont montré que le potentiel épicormique a diminué de 1997 à 1999,
indépendamment des densités de culture. La perte de bourgeons épicormiques (mort ou développement en
gourmands) n'a pas été compensée par la formation de nouveaux bourgeons épicormiques. De plus, nous avons
constaté que la composition du potentiel épicormique restait inchangée au cours de ces 2 années et
comprenait toujours un tiers de bourgeons épicormiques primaires et deux tiers de bourgeons épicormiques
secondaires. Ces derniers étaient essentiellement isolés et localisés à la base des branches. Aucune
formation de groupes de bourgeons n'a été observée.
Key words: Quercus petraea / epicormic potential / bud / shoot / estimation / evolution
Mots clés : Quercus petraea / potentiel épicormique / bourgeon / pousse / évaluation / évolution
Correspondence and reprints: Florence Fontaine fontaine@nanay.inra.fr
© INRA, EDP Sciences 2001