Original article

Epicormics in 13-year-old Quercus petraea: small effect of provenance and large influence of branches and growth unit limits

Epicormiques chez le chêne sessile âgé de 13 ans : un faible effet provenance et un effet légèrement plus fort du nombre de branches et d’unités de croissance

¹ UMR 1092 INRA-AgroParisTech, Laboratoire d’étude des Ressources Forêt-Bois, INRA-Nancy, 54280 Champenoux, France
² UMR 1202 BIOGECO, genetic team, INRA, 69 route d’Arcarchon, 33612 Cestas Cedex, France
³ UFR Sciences, Moulin de la Housse, Laboratoire de Stress, Défenses et Reproduction des Plantes, Bâtiment 18, BP 1039, 51687 Reims Cedex 2, France

^* Corresponding author: colin@nancy.inra.fr

Received: 21 April 2009
Accepted: 15 September 2009

Abstract

• The provenance effect on epicormics is poorly documented and restricted to epicormic shoots. Our objective was to characterize the relationship between epicormics and provenance on 13-year-old Quercus petraea trees, taking into account their growth traits.

• On the growth units (GU) studied, epicormics were essentially isolated buds (95%) and they were mainly located at branch bases, secondarily on GU limits and marginally on lateral position. Provenance effect was very small on the number of epicormics and slightly larger on the number of branches and GU limits. On the contrary, the growth situation -independently from provenance- proved to have a larger effect on the 2 latter growth traits.

• Altogether, these results clearly show the predominant effect of morphological traits and thus of ontogeny. This opens important research perspectives: how growth conditions and genetics (at progeny and individual levels) influence height growth, setting and fate of axillary buds on the one hand and fate of epicormic buds inserted directly on the stem, or at branch bases on the other hand.

Résumé

• L’effet provenance sur les épicormiques est peu documenté et concerne exclusivement les gourmands. Notre objectif était de caractériser l’effet de la provenance sur les épicormiques présents sur des chênes sessiles âgés de 13 ans, décrits par des marqueurs de croissance.

• Sur les unités de croissance (UC) décrites, les épicormiques sont essentiellement des bourgeons isolés (95 %), localisés à la base de branche, puis en limite d’UC et enfin en position latérale sur le tronc. L’effet provenance s’est avéré très faible sur le nombre d’épicormiques et légèrement plus fort sur le nombre de branches et d’UC développées. À l’inverse, un effet de la situation de croissance a été noté sur les deux derniers paramètres, et ceci indépendamment de la provenance.

• L’ensemble des données obtenues montre une prédominance de l’effet des marqueurs morphologiques de l’arbre sur les épicormiques, et donc de l’ontogénèse. Ceci ouvre d’intéressantes perspectives de recherche : quels sont les effets des conditions de croissance et de la génétique (au niveau descendance et individuel) sur la croissance en hauteur, la mise en place et le devenir des bourgeons axillaires d’une part, et du devenir des bourgeons épicormiques, situés directement sur la tige ou en base de branches séquentielles d’autre part.