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Ann. For. Sci.
Volume 65, Number 5, July-August 2008
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Article Number | 508 | |
Number of page(s) | 10 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/forest:2008032 | |
Published online | 04 July 2008 |
DOI: 10.1051/forest:2008032
Initial spacing has little influence on transient epicormic shoots in a 20-year-old sessile oak plantation
Francis Colin1, Nicolas Robert1, Jean-Louis Druelle2 and Florence Fontaine21 UMR 1092 INRA-ENGREF, Laboratoire des Ressources Forêt-Bois, INRA-Nancy, 54280 Champenoux, France
2 UFR Sciences, Moulin de la Housse, Laboratoire de Stress, Défenses et Reproduction des Plantes, Bâtiment 18, BP 1039, 51687 Reims Cedex 2 France
Received 18 July 2007; accepted 31 January 2008; published online 4 July 2008
Abstract - Epicormics are important defects of oak timber which originate from
suppressed buds placed early and develop into epicormic shoots depending on
the light available, which in turn depends on stand density. In this
context, our objective was to assess the epicormic shoots present in a
20-year-old experimental plantation of sessile oak and to test and quantify
the effect of the three initial densities applied: 1333, 2667 and 5333
stems/ha.
In the 3 stand densities, epicormic shoots were mostly transient and were
rarely clustered. A significant but negligible effect of the density on the
epicormic length and on the variables related to epicormic counts appeared:
the longest epicormic shoots were present in densities 1333 and 2667 while
their means were significantly lower for density 5333. When considering the
tree descriptors, the best explanatory models of the different epicormic
counts involved their relative variations, especially the relative increment
(RIV) in the product V = HEIGHT.DBH2. More precisely, emergence of
epicormic shoots occurred particularly when trees fell below a threshold
value of RIV = 0.26. Such trees belonged mainly to the two highest densities:
2667 and 5333 stems/ha.
When considering only epicormics, none of the tested densities can be
recommended. Trees which bear the most numerous epicormic shoots will be
naturally eliminated by stand competition.
Résumé - L'espacement à la plantation a peu d'influence sur les gourmands
éphémères observés en plantation de chêne sessile âgée de 20 ans. Les épicormiques sont des défauts importants du bois de chêne.
Ils sont issus de bourgeons latents déposés très tôt sur le
tronc. Ils peuvent éventuellement se développer en gourmands, selon
l'éclairement qui dépend de l'espacement des arbres. Dans ce
contexte, nous avons étudié l'effet de la densité de plantation
(1333, 2667 et 5333 tiges/ha) sur le développement des pousses
épicormiques sur des chênes sessiles âgés de 20 ans.
Dans les trois densités, les pousses épicormiques ne persistent pas et
sont généralement isolées. Un effet significatif mais
négligeable sur la longueur des épicormiques a été
observé : les pousses les plus longues sont présentes dans les
densités 1333 et 2667 alors qu'elles sont plus courtes dans la
densité 5333. Vis à vis des caractéristiques dendrométriques
de l'arbre, les modèles les plus explicatifs des différentes
variables de comptage font intervenir la variation relative RIV du produit
V = H.D1302 entre les deux campagnes. Plus précisément, en
dessous d'une valeur seuil de RIV = 0,26, l'apparition des pousses
épicormiques est significativement augmentée ; les arbres dans cette
situation appartiennent majoritairement aux densités les plus fortes
2667 et 5333 tiges/ha.
En ne prenant en compte que les gourmands, on ne peut recommander une
densité particulière. Les arbres qui portent le plus de gourmands
sont les moins vigoureux ; ils seront éliminés naturellement par la
compétition.
Key words: epicormic shoots / plantation spacing / Quercus petraea
Mots clés : pousses épicormiques / espacement à la plantation / Quercus petraea
Corresponding author: colin@nancy.inra.fr
© INRA, EDP Sciences 2008