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Issue
Ann. For. Sci.
Volume 65, Number 6, September 2008
Article Number 607
Number of page(s) 10
DOI https://doi.org/10.1051/forest:2008037
Published online 19 July 2008
Ann. For. Sci. 65 (2008) 607
DOI: 10.1051/forest:2008037

Saprotrophic versus symbiotic strategy during truffle ascocarp development under holm oak. A response based on 13C and15N natural abundance

Bernd Zeller1, Claude Bréchet2, Jean-Paul Maurice3 and François Le Tacon4

1  INRA, Nancy, UR 1138, Biogéochimie des Écosystèmes Forestiers, 54280 Champenoux, France
2  INRA, Nancy-Université, UMR 1137, Écologie et Écophysiologie Forestière, 54280 Champenoux, France
3  Groupe mycologique Vosgien, 18 bis place des Cordeliers, 88300 Neufchâteau, France
4  INRA, Nancy-Université, UMR 1136, Interactions Arbres Micro-Organismes, 54280 Champenoux, France

Received 11 March 2008; accepted 26 May 2008; published online 19 July 2008

Abstract - $\bullet$ The development of truffles in the soil is not well understood. It is not known if a direct transfer of carbohydrates takes place between the host tree and the developing ascocarps through ectomycorrhizal structures or whether sporophores become independent from their hosts after several weeks or months and are able to use dead host tissues or soil organic matter as carbon (C) and nitrogen (N) sources. $\bullet$ To study saprophytic or symbiotic capacities of truffle ascocarps the natural abundance of 15N and 13C in foliage, wood, fine roots, mycorrhizae, fungal sporophores and soil were determined in a truffle orchard. $\bullet$ The processes of carbon and nitrogen allocation remained unchanged during the entire period of ascocarp development of Tuber melanosporum. From 13C and 15N natural abundance measurements, T. melanosporum, T. brumale and T. rufum did not exhibit saprotophic strategy during ascocarp development, which is contradictory to common statements found in handbooks regarding truffle cultivation.


Résumé - Stratégie saprophyte ou symbiotique durant le développement d'ascocarpes de truffes dans une truffière à chêne vert. Une réponse basée sur l'abondance naturelle du 13C et du 15N. $\bullet$ Le développement des truffes dans le sol n'est pas encore bien compris. Les connaissances actuelles ne nous permettent pas de savoir s'il existe un transfert direct de sucres entre l'arbre hôte et les ascocarpes en développement via les structures ectomycorhiziennes, ou si les ascocarpes utilisent le carbone et l'azote directement issu de la matière organique du sol. $\bullet$ Nous avons mesuré l'abondance naturelle du 15N et du 13C dans le sol, les feuilles, les mycorhizes, le bois et les carpophores d'une truffière naturelle à chêne vert afin de déterminer la stratégie de la nutrition carbonée des ascocarpes. $\bullet$ Les processus d'allocation du carbone et de l'azote restent identiques pendant toute la phase de développement des ascocarpes de Tuber melanosporum. De ces mesures d'abondance naturelle du 15N et du 13C, il apparaît que T. melanosporum, T. brumale et T. rufum ne développent pas de stratégie saprophytique pendant le développement des ascocarpes, ce qui est en contradiction avec les idées habituellement véhiculées par les manuels de trufficulture


Key words: 13C / 15N / Tuber melanosporum / Tuber brumale / Tuber rufum / ascocarps development

Mots clés : 13C / 15N / Tuber melanosporum / ascocarpes / développement

Corresponding author: zeller@nancy.inra.fr

© INRA, EDP Sciences 2008