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Ann. For. Sci.
Volume 66, Number 3, April-May 2009
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Article Number | 306 | |
Number of page(s) | 11 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/forest/2009009 | |
Published online | 07 April 2009 |
DOI: 10.1051/forest/2009009
Species variables or environmental variables as indicators of forest biodiversity: a case study using saproxylic beetles in Maritime pine plantations
Antoine Brin1, Hervé Brustel1 and Hervé Jactel2, 31 Université de Toulouse, École d'Ingénieurs de Purpan, 75 voie du T.O.E.C., BP 57611, F-31076 Toulouse Cedex 03, France
2 INRA, UMR 1202 BIOGECO, Laboratory of Forest Entomology & Biodiversity, 69 route d'Arcachon, F-33612 Cestas, France
3 Université de Bordeaux 1, UMR1202 BIOGECO, F-33612 Cestas, France
Received 25 November 2008; accepted 11 February 2009; published online 7 April 2009
Abstract
• To assess the sustainability of plantation forest management we compare
two types of biodiversity indicators. We used the species richness of
saproxylic beetles as a case study to test the “species” and
“environmental” indicator approaches. We compared single species abundance
or occurrence and deadwood volume or diversity as predictor variables.
• Beetles were sampled with flight interception traps in 40 Maritime pine
plantation stands. The volume and diversity of deadwood was estimated with
line intersect and plot sampling in the same stands. Predictive models of
species richness were built with simple linear or Partial Least Square
regressions.
• Deadwood variables appeared to be good predictors of saproxylic beetle
richness at the stand-scale with at least 75% of variance explained.
Deadwood diversity variables consistently provided better predictive models
than volume variables. The best environmental indicator was the diversity of
deadwood elements larger than 15 cm in diameter.
• By contrast, the use of “species variables” appeared to be less
relevant. To reach the quality of prediction obtained with “environmental
variables”, the abundance or occurrence of 6 to 7 species – some of which
are difficult to identify – had to be used to build the indicator.
Résumé - Approche directe ou indirecte pour les indicateurs de
biodiversité en forêt : l'exemple des coléoptères
saproxyliques dans les plantations de pin maritime.
• Pour améliorer le suivi de la gestion durable des forêts de
plantation, nous avons cherché à développer des indicateurs de
biodiversité en prenant pour exemple la richesse en Coléoptères
saproxyliques. Nous avons comparé l'approche directe, basée sur
l'abondance ou l'occurrence de certaines espèces de coléoptères
saproxyliques, et l'approche indirecte, basée sur les
caractéristiques du bois mort comme variables prédictives.
• Les Coléoptères ont été inventoriés à l'aide de
pièges à interception dans 40 peuplements de pin maritime. Le volume
et la diversité des pièces de bois mort ont été estimés
à l'aide d'un échantillonnage par transects ou par placettes dans
les mêmes plantations. Les modèles prédictifs ont été
construits à l'aide de régressions linéaires simples ou PLS.
• Les variables locales de bois mort apparaissent comme de bons
prédicteurs de la richesse spécifique en coléoptères
saproxyliques, avec jusqu'à 75% de la variance expliquée. Les
variables de diversité du bois mort semblent de meilleurs
prédicteurs que les variables volumiques. Le meilleur indicateur
" indirect " pourrait être la diversité des pièces de bois
mort de diamètre supérieur à 15 cm.
• En revanche, le recours à des indicateurs " directs " semble moins
prometteur. Pour obtenir une qualité de prédiction équivalente
à l'approche indirecte, il faudrait prendre en compte l'abondance ou
l'occurrence d'au moins 6 ou 7 espèces dont certaines sont difficilement
identifiables.
Key words: indicator / biodiversity / saproxylic beetles / Maritime pine
Mots clés : indicateur / biodiversité / coléoptères saproxyliques / pin maritime
Corresponding author: antoine.brin@purpan.fr
© INRA, EDP Sciences 2009